Funérailles de Franchesco Galli-de Sparte, de Kiboki de Sparte et de Gallena von Dumb-de Sparte

[Quelques jours plus tôt, Vienne Lyonnais-Dauphiné]

Héloïse, de son nom entier Héloïse Joséphine Loola Monifred du Val d'Haine de Laviron, était afférée au bureau de la Prévôté de Vienne, elle enchaînait sans broncher les tonnes de dossiers, les plaintes, les explications, les orientations, l'accueil des voyageurs étrangers, les conseils municipaux la journée.
Ce jour-là avait plutôt bien commencé, enfin comme un jour normal en soit, c'est à dire avec sa collègue de Vienne qui ne faisait strictement rien à part lui donner des ordres idiots, mais malgré tout elle passa rapidement.
Ayant un creux dans la journée, la jeune fille décida de faire un tour en taverne. Alors qu'elle discutait tranquillement avec des connaissances de Vienne autours d'une bonne tisane chaude pour se réchauffer. Des voyageurs de passagent entendant ses origines Franc-Comtoise lui apprirent le triple décès dans la famille de Sparte. Héloïse resta sous le choc de la nouvelle et ses premières pensées furent pour les membres de cette famille à commencé par Erine Von Riddermark de Sparte qui avait été des plus généreuse avec sa mère et qui finalement avait permit à cette dernière de voir la famille de Sparte autrement. Ensuite, elle pensa à Pauline de Sparte la marraine de son petit frère, qui avait déjà perdu son époux peu de temps auparavant. Et ensuite notre Héloïse pensa à l'autre Héloïse, une sorte de double par le prénom. Malheureusement il lui était difficile de rentrer chez elle aussitôt, enfin au Domaine de Saint Priest pour écrire à la famille. Mais elle se promit de le faire.
La journée continua avec son lot de plainte et d'affaires classés. Le soir arriva, heureusement c'était une soirée sans tour de garde. Elle se rendit au Chateau de la Famille Devirieux pour continuer les préparatifs de la campagne des élections Ducales du parti auquel elle adhérait depuis peu : la Concorde. Il fallait paufiner la fin du programme, tout bouclé et écrire à la population, bientôt serait lancé les débats, il allait falloir être prêt à défendre ses idées et à débattre sur celles des autres.
La soirée fût longue et interminable, le rayon de soleil de la soirée arriva enfin quand elle eut le loisir de rendre visite assez rapidement à Paul Ewan Devirieux le fils du Duc de Chateau Queyras avec qui elle entretenait des relations amicales. Tonton Léon se gaussait en disant que la voilà déjà presque marié mais elle n'en avait cure! Elle appréciait énormément Ewen à qui elle donnait des leçons d'équitation avant son entrée au Collège Saint Louis de France. Mais enfin la soirée touchait à la fin. Héloïse se retira pour rentrer au Domaine de Saint Priest.
C'est d'un galop poussé qu'elle chevaucha jusqu'à son lieu de résidence. Etoile la queue en panache s'en donnait à coeur joie. La brunette n'avait qu'une hâte : être dans ses appartements pour écrire à la famille. Elle donna son étalon au palefrenier et ne prit pas le soin de s'en occuper pour une fois, vite vite! Elle monta quatre à quatre les marches du Château de Saint Priest, une fois dans ses appartements elle se débarrassa de son uniforme de Sergente qui la dérangeait plus que tout avec ces braies qui lui rentrent dans...enfin vous avez comprit. Elle préfère milles fois les robes.
Elle enfila sa robe de nuit et s'attabla à son écritoire. De sa plus belle plume elle écrivit ces quelques mots simples mais qui reflétaient les sentiments qui l'habitaient à cette instant.

Citation :: Le septième jour du douzième mois de l'an de grâce mille quatre cent cinquante huit, A Vienne Duché du Lyonnais-Dauphiné,

A la famille de Sparte dans son ensemble,

Nous, Héloïse Joséphine Loola Monifred du Val d'Haine de Laviron
Fille de Yde et Jerome du Val d'Haine de Laviron,

Vous demandons d'accpeter nos plus sincères condoléances pour le drame qui touche votre majestueuse famille.
De notre lieu de résidence en Lyonnais-Dauphiné avons apprit le drame qui vient de vous arriver et vous assurons notre amitié et notre soutien dans votre douleur.

Puisse Aristote avoir pitié de leurs âmes eux qui ont toujours fait le bien autours d'eux.

Encore une fois nos sincères Condoléances.

La jeune fille plia soigneusement la lettre et la scella avant de la poser en évidence sur son écritoire. Elle alla ensuite se coucher d'un sommeil agité.

Le lendemain matin, elle se leva plus tôt que d'acoutumé pour avoir le temps de passer à l'auberge afin de trouver un coursier. Elle alla directement à la taverne municipale se doutant qu'elle trouverait bien là quelqu'un pour se faire. Elle demanda au tavernier de lui indiquer quelqu'un. Une fois la personne repéré, elle alla le trouver, lui demanda de prendre son cheval immédiatement de filer droit sur le Comté de Salin les Bains en Franche-Comté près de Pontarlier. Elle lui glissa une lourde bourse dans la main. L'homme ne croyant pas à sa bonne fortune accepta aussitôt, glissa la lettre dans son gilet et partit au galop dans un nuage de poussière vers le dit lieu.

[Ce jour, Comté de Salin les Bains, Franche-Comté]

Le coursier avait été aussi vite que possible, il avait évité au maximum les arrêts ne dormant que très peu et mangeant à cheval. Après plusieurs jours de chevauché folle à travers le royaume de France puis un bout du Saint Empire Romain Germanique, l'homme arriva tout poussiéreux à Pontarlier. Il demanda renseignement à quelques passants qui lui indiquèrent aisément le Comté de Salin les Bains. Il s'y rendit et se présenta à la Garde. On le laissa passer en lui expliquant le chemin à suivre pour trouver la Chapelle Saint Sylphaël.
La cérémonie avait déjà commencer, il préféra donc attendre le long de la porte de la Chapelle à l'extérieure de cette dernière. Il n'était nullement invité et avait pas envie de se joindre à une cérémonie nobliaire. Pourtant il hésitait, la jeune fille avait l'air de vouloir que son mot soit transmis rapidement. Malgré tout, la peur fût plus forte.
Et voilà notre coursier faisant le pied de grue devant la chapelle.

Elfriede se placa devant les trois cercueils, elle crut pendant un instant qu’elle allait s’évanouir, elle qui depuis le début les évitait du regard. Elle avait trouvé sur l'autel, les notes de Tully et se mit donc à les lire.

Après tous nos regards qui ont croisé les leurs, qu’ils puisse enfin voir le tien Mon Dieu.
Après l’amitié qu’ils ont reçu et qui ont guidé leur vie, accorde leur l’amitié ultime qu’est la tienne Mon Dieu.
Après les peines et les larmes qui ont obscurci leur vie, illumine leur route pour l’éternité.
Mon dieu, nous tournons vers toi nos espoirs à l’heure où disparaît les corps des amis qui nous sont chers.
Accorde-nous l’espérance de les revoir auprès de Toi pour les siècles des siècles.

Amen

Les cierges furent allumés tout autour des cercueils.

L’Amitié est la lumière du monde c’est la flamme qui réchauffe notre cœur.
Quelle éclaire maintenant la route de Kiboki de Sparte, de Gallena de Sparte Von Dumb et de Franchesco Galli de Sparte qui les conduisent maintenant au Royaume de Dieu !

Elfriede déposa une croix en bois ciré sur chaque cercueil.

Kiboki de Sparte, nous déposons cette croix aristotélicienne sur ton cercueil.
Cette croix est le signe qui relie Aristote et Christos, qu'elle soit pour toi signe de salut et de vie éternelle.

Gallena de Sparte Von Dumb, nous déposons cette croix aristotélicienne sur ton cercueil.
Cette croix est le signe qui relie Aristote et Christos, qu'elle soit pour toi signe de salut et de vie éternelle.

Franchesco Galli de Sparte, nous déposons cette croix aristotélicienne sur ton cercueil.
Cette croix est le signe qui relie Aristote et Christos, qu'elle soit pour toi signe de salut et de vie éternelle.

Les amis du Défunt apportèrent à présent les corbeilles de l'amitié

Kiboki de Sparte, Gallena de Sparte Von Dumb et Franchesco Galli de Sparte, nous déposons ces présents sur vos cercueil, signe de notre amitié, signe de notre prière, signe de notre cœur.

La chapelaine s'agenouilla proche du cercueil et dit

Ces Funérailles nous rappelle plusieurs choses :

- Le souvenir d’Amis aristotéliciens qui viennent de nous quitter. D'un homme et de deux femmes qui avaient une histoire, unique, avec Dieu. Qui étaient entouré de tendresse par Dieu. Qui ont fait, ou non, l'expérience de cette tendresse.

Nous voici dans cette chapelle, autour de Kiboki de Sparte, Gallena de Sparte Von Dumb et Franchesco Galli de Sparte, pour prendre conscience de ce lien d'amour qui les ont toujours uni à Dieu, qui unit Dieu à chacun de nous, à tout instant.

- La mort viendra pour chacun de nous. pour les uns tôt, pour les autres plus tard. Pour les uns dans leur jeunesse, pour d'autres dans leur vieillesse.

Le Très-Haut nous prévient : "Soyez prêts, soyez toujours prêts car vous ne savez ni le jour ni l'heure".

Aristote nous a guidé et Christos nous invite à prendre exemple sur lui, à trouver notre joie à vivre pour les autres, à aimer comme ils nous ont aimés.

Notre présence ici est prière. Nous invoquons Aristote qu’il mesure les péchés de notre frère et que Christos intercède auprès du Très-Haut pour qu’il le reçoive en son Paradis.

Elle avait accomplit les quatre signes, celui de la lumière, celui de la foi, celui des amis, celui de la mémoire, elle se signa puis reprit la parole.

Confessons maintenant nos péchés,

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon de tous nos péchés

Pegasine suivit la cérémonie les yeux baignés de larmes.
Aucune goutte salée ne tomba néanmoins, la jeune veuve les retenant aussi longtemps que sa jeune cousine officierait.

Des corbeilles furent apporter, des cierges allumés, des croix déposées sur les cercueils... Et le mouchoir que Pauline tenait entre ses mains était à deux doigts de se déchirer.

Le moment de la confession arriva et dans un murmure elle répéta les mots d'Elfriede.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon de tous nos péchés

Elfriede avait du mal à ne pas fondre en larmes, mais la cérémonie n'était pas encore fini et elle se devait de tenir jusqu'au bout. Elle aurait bien aimé que Tully sorte de sa torpeur et reprenne lui meme les renes ..

Elle ouvrît son livre des vertus à une page marquée et commença la lecture

Citation :: Mais nombre de questions n’avaient pas encore trouvé de réponse. Je demandai à Dieu si Il voulait bien éclairer ma lanterne et, dans Sa grande miséricorde, Il accepta.

Je Lui demandai: “Quand serons-nous jugés? Quelles seront les peines et les récompenses que nous aurons?” Il me répondit: “J’ai décidé, lorsque J’ai fait des humains Mes enfants, de leur faire le plus beau des cadeaux: J’ai fait de tous vos esprits des âmes, vous permettant de gagner le Paradis si vous suivez les enseignements d’Aristote et de Christos, mais vous punissant des Enfers si vous vous détournez du chemin qu’ils ont tracé. Vous êtes en cours de jugement tout au long de votre vie. Chaque pensée, chaque parole et chaque action influent sur Ma décision finale. Lorsque chacun de vous meurt, Je décide de votre destination éternelle. Selon que vous avez été vertueux ou pécheur, vous rejoignez les rangs des élus ou des damnés.”

Elfriede reposa le livre et dit

Mes amis ! A la question : Kiboki de Sparte, Gallena de Sparte Von Dumb et Franchesco Galli de Sparte ont-ils vécu une vie vertueuse ? Que répondez vous ?

OUI !

A la question : la question, Kiboki de Sparte, Gallena de Sparte Von Dumb et Franchesco Galli de Sparte ont-ils suivi les enseignements du Très-Haut rapportés par nos Prophètes Aristote et Christos ? Que répondez vous ?

OUI !

La chapelaine fit une pause

Maintenant je demande à ce chacune des personnes souhaitant rendre un dernier hommage au défunt, vienne s'exprimer à coté de moi !

Que vos témoignages puissent peser dans le jugement du Très-Haut pour que Kiboki de Sparte, Gallena de Sparte Von Dumb et Franchesco Galli de Sparte puissent rejoindre le Paradis Solaire.

Vous qui avez bien connus Kiboki de Sparte, Gallena de Sparte Von Dumb et Franchesco Galli de Sparte, je vous cède maintenant la parole !

Elle se décala, esperant que des mots soient dit sur chacun des défunts.

Délivrance devait être faite, d'un côté? de l'autre? personne ne savait. Était-elle amie d'une et ennemie des autres? ou le contraire? allez savoir. Elle avait été missionnée et uniquement son objectif comptait. Certes, elle allait se faire des ennemis. Certes peu comprendrait le pourquoi du comment du geste qu'elle allait commettre, mais elle s'en foutait. Elle était là pour soulagée les souffrances d'un ou de l'autre, elle était là pour délivrer ces pauvres âmes emprisonnés dans ce côté sombre de la vie, les aider à passer enfin à autres moeurs ou réjouissances. Encore une fois, certes, personne le verrait ainsi, enfin sur le coup, mais elle était certaine, avec du recul, un jour, ils la remerciraient de ce geste.

Arborant un masque, l'étrangère pénétra sans trop de problème dans le Domaine de Salins les bains, un jeu d'enfant, peut-être pas pour tous, mais pour cette femme de l'ombre, ce petit obstacle vu facilement surmonté. Se faufilant tel le vent soufflant dans les champs, elle se rendit sans se faire remarquée jusqu'à la chapelle. La dame noire se cacha dans un coin sombre, près de la porte, à l'abri des regards indiscrets et se prépara pour cette mission.

Heureusement pour elle, il y avait des torches allumées à l'entrée de la chapelle, ceci lui faciliterait grandement la tâche. Elle imbiba soigneusement mais rapidement un chiffon dans de l'alcool et l'attacha solidement autour de la pointe d'une flèche. Aggrippant fermement son arc de sa main libre. Le grand décompte...3-2-1.

Geste rapide, la femme de l'ombre ouvra la porte, emflamma le chiffon, se mis en position et décocha. La flèche atterri direct à l'endroit prévu, sur le cerceuil de la petite Sparte. Ce dernier se mis rapidement à brûler, le bois étant sec. En moins de deux, la sombre Dame fut repartie et disparue tel un ombre, satisfaite de cette délivrance enfin effectuée.

https://www.youtube.com/watch?v=ZGT6AKt3eYM

Fin

Spoiler:

Goclad voit le cercueil brûler, il prend ses enfants, et se casse rapidement

Citation :: Voila un jolie post pour ce magnifique rp, le message a été passé par la joueuse, je passe le mien, j'en ai plus rien a foutre maintenant et puisque la joueuse n'a pas accès au pièce de salin je vais remettre mon message ici:

Franchement je m'en fous complet maintenant, j'ai des rp en attente avec les fêtes, avec le boulot, j'en arrive a être exténué certains jours, pour dire quand je dors de 22h30 a 13h30, c'est que je suis hs.
Je suis moins présent sur msn ou rr, pas un hasard...
J'allais poster aujourd'hui vu que je viens de finir maintenant ma semaine de boulot et donc 4 jours de repos mais là c'est mort, la joueuse voulait me parler tout a l'heure mais finalement n'a pas pu le faire car je manquais de temps, plus besoin j'ai compris le message avec son post.

Niveau cohérence dans le rp, zéro, rentrer les doigts dans le nez dans un domaine comme celui là puis faire brûler le cercueil de Gal comme par harsard, bref détruisez ce rp, ce post, faite ce que vous voulez, je n'interviens plus dessus, c'est fini.

Si vous continuez, faite bouger Clad si ça vous chante ou laissez le la dedans, plus aucune importance...j'en ai plein le cul.

Merci à toi LJ Gal, toi qui a arrêter les RR, tu arrive tout de même à intervenir pour ton plaisir, quand on raccroche les crampons c’est pour de bon mais là, tu brise tout, alors oui le rp traine et alors? On a tous une vie irl et on avance comme on peut. Qu'il dure une semaine ou un mois ça fait quoi? C'est ton problème? Gallena est morte ou non? Tu as arrêtée les RR ou non? Tu as arrêtée les rp ou pas?
Fait un choix mais bref, comme dit dans mon post, là j'en ai plein le cul de ce comportement. Mon choix est fait, j'ai fais un post digne de toi, maintenant je m'en fous.
Encore une fois merci...
Tu as bien fait de ne pas m'avertir, je crois que j'aurai tout claquer

Ciao

[Hrp : Non je ne comprend pas non plus .. comme le dit Goclad que ca mette une semaine ou trois mois qu'est ce que cela peut te faire ! Ce perso est mort et donc ne t'appartient plus.

Ton rp n'est pas cohérent .. entré armé à Salins sans être vu par les gardes .. arrivé à tirer sur le cercueil voulu .. alors que tu ne sais pas dans quel ordre ils sont disposé .. et ne pas risquer de tout faire cramer ... bref .. je poursuis le rp par respect pour les deux autres joueurs .. Gallena . connais plus !]

Elfriede vit une personne masqué et armée, faire feu sur l'un des cercueils qui ne mis pas longtemps à se consumer. Elle eut la présence d'esprit de s'éloigner avant d'être blessé. Par chance, le baptistère n'était pas loin d'elle et rempli d'eau, bénite certes, mais de l'eau quand même. Elle alla chercher un seau, le remplit et éteignit en 2-3 fois le feu.

Elle remarqua Goclad et ses enfants sortirent rapidement. Elle en fut triste mais comprenait largement sa réaction. Elle en aurait fait de même s'il n'y avait pas eu deux autres défunts à qui elle tenait tout autant, voir même plus et qui méritait un enterrement digne de ce nom.

Elle se racla la gorge deux fois.

Reprenons .. l'incident est passé ... je dirais à Bobyzz de fortifier sa garde ...
Vous qui avez bien connus Kiboki de Sparte et Franchesco Galli de Sparte, je vous cède maintenant la parole !

[Du grand n'importe quoi...]

Voyant le cercueil brûler, Sara eut en premier réflexe de protéger son fils en le portant derrière le second banc. Des seaux furent rapidement portés jusqu'au cercueil et le feu éteint. Un soupir de soulagement résonna dans toute la chapelle ainsi que les pas d'une famille détruite. Elle essaya de retenir Clad par la manche mais sa colère et sa tristesse lui donnait beaucoup trop de force et c'est en quelques secondes qu'il fut sorti.

A la reprise du sermon d'Elfriede, Sara se leva et vint se tenir à ses côtés. Après quelques secondes, elle prit la parole, bien fort pour que tout le monde puisse l'entendre :

Je tenais tout d'abord à tous vous remercier d'être ici présent pour honorer la mémoire de nos aimés défunts. J'ai pour ma part connu Franchesco plus que les autres puisqu'il a été mon fiancé.
Il était un homme droit, de parole et sur qui l'on pouvait compter. Je voudrai que nous lui rendions tous hommage en tenant parole de ne pas oublier ses actions dans l'armée ou la politique Franc-comtoise, de ne pas oublier l'homme, l'ami, le frère, le père qu'il était...

Dans ses derniers mots, elle regarda Pegasine et ses enfants, puis la gorge nouée et les larmes montant aux yeux, elle rejoint sa place pour les laisser doucement couler le long de ses joues.

[Mieux vaut tard que jamais]

Comme à son habitude, Dodo était en retard. Mais cette fois ce n'était pas à cause de fûts aux pouvoirs très persuasifs.
Des tristes nouvelles lui étaient parvenues, la mort, toujours la mort. Cette fois elle avait emporté trois membre de la famille Sparte.
Kiboki dont les souvenirs qu'elle avait d'elle remontait à l'armée. Gallena, fille d'Occorax qui avait su combler Clad... Et Franchesco, son demi frère qui n'avait cessé de faire souffrir Saramarinettee.
Elle secoua la tête pour chasser le souvenir amère que lui laissait ce dernier et entra en toute discrétion dans la chapelle.

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