Cérémonie de mariage de Jade de Sparte et Flavien Von Frayner

Si la Castelmaure avait pu lire dans les pensées du Comte de Salins, elle lui aurait tapé sur les doigts et rappelé que sans cérémonie régulière, pas d'octroi, et sans octroi, pas de Vicomtesse de Saulx !

Mais pour l'heure, elle était dans son coche, occupée à une affaire bien plus urgente : l'épilation de ses sourcils. Le coche était à l'arrêt, sa suivante pince à épiler en main, penchée sur son visage. C'est que la précieuse avait remarqué une légère dissymétrie au moment de se contempler pour vérifier que tout était bel et élégant ; tout ne l'était pas.

Lorsque l'~~épileux~~ épineux problème fut résolu, elle sortit de voiture, à proximité de la Chapelle, sans grande joie d'être là avec la promesse de débouler au milieu d'une cérémonie qui ne l'attendait sans doute pas, et à laquelle il n'y aurait aucune de ses élégantes amies qui faisaient le charme de la Cour de France.

Mais bon. La famille avant tout. Son époux voulait une famille soudée. Elle en serait.

Vêtue du surcot d'or bordé d'hermine que lui avait offert la Duchesse de Nogent-le-Rotrou, et portant une épaisse cape bleue bordée d'hermine signée elle aussi Attia, qu'elle portait malgré la chaleur, elle se plaça en bonne vue dans la chapelle, accompagnée de sa muette dame de parage.

Pour ce jour merveilleux, Goclad avait une petite surprise pour sa nièce unique, surprise ou plutôt un cadeau important dont il avait à coeur de lui donner, avançant dans les couloirs d'un calme absolu, chose assez rare dans le Château avec le parti, les salles de familles, les cris d'enfants.
Par chance, Jade n'était pas encore sortie, une servante se tenant devant la porte, il l'envoya l'annoncer auprès de la futur mariée, berçant délicatement son fils pendant qu'on l'autorise à entrer.

La porte s'ouvrit sur une femme splendide, sa beauté était à couper le souffle, illuminée par les rayons de soleil qui traversaient les vitres derrière elle, la première impression que le jeune homme eut était d'apercevoir un ange tombé du ciel. Entrant dans la pièce, il remarqua que sa propre présence était une surprise pour elle, son esprit tordu se mit en route, bah quoi à son mariage deux personnes s'étaient opposées pour rire, Clad voulait juste voir la tête de sa nièce avec une petite blague.

Bonjour Katarina, Bonjour Jade, ma chère nièce, vous êtes sublime, votre futur époux risque de tomber sur son derrière en vous voyant pénétrer dans la chapelle. Enfin...plus tard dirai-je car oui, j'ai besoin de vous sans plus attendre, en effet j'attend vos bilans et rapport en tant que CaC aujourd'hui, il semblerai que des marchandises stockées à Dole disparaisse, vous comprendrez alors qu'en tant que Comte, je me dois d'agir de suite.

Il la regarda le plus sérieusement possible, tentant de ne pas éclater de rire face à elle mais aussi de réveiller Loic Marcus.

Je plaisante Jade, vous devriez voir votre tête, pas taper hein? Non plus sérieusement j'ai un présent pour vous dans la poche de veste, prenez le, c'est un collier en or avec la médaille d'Aristote, béni à Pontarlier et d'une valeur sentimentale. Le collier appartenait à ma mère Lara, j'espère qu'elle portera bonheur et chance à votre couple.
Dieu veille sur vous et Grand-Mère aussi.
Tout mes voeux de bonheur Jade.

Princess Séwen d'Amancey trouvait que les femmes et les hommes qui entraient dans la chapelle étaient beaux et bien vêtus,
bien qu'elle se sentait pâlement vêtue près de certaines gens qu'elle ne connaissait pas..

elle vit Bobyzz arriver ainsi que Goclad.. et leurs fit un sourire, haa les souvenirs se pressaient dans sa tête,
des belle soirée arrosées a trop rigoler entre eux..
c'était le bon temps, ou pas un rang n'était la pour mettre une barrière a leurs amitiés.
mais cela était pas pareil en ce moment..
a penser que se mariage était une affaire d'état au lieux d'affaires d'amour..
mais elle connaissait Jade la jeune Sparte et elle savait que son union était qu'amour...
elle eut un pincement au coeur, pensant a son doux, T. Saint-Anthelme qu'elle avait du laissé en bourgogne..
il aurait été a sa place entre ces gens de belle prestances..
bien qu'il cherchait sa famille, qu'il n'avait plus aucune nouvelles, Princess savait que le jeune homme était de bonne famille,
vu la finesse de son langage et de ces manières..
elle se dit qu'elle aussi une fois elle aurait non pas un nom mais un mariage basé sur l'amour et la confiance.

Pégasine était entrée dans la chapelle quand le futur marié avait prié de le faire, non sans avoir embrassé avant ses deux trésors, leur faisant promettre de rester sages.

Contrairement aux autres fois où la jeune femme était venue dans cette Chapelle, elle avança directement vers l'avant, au niveau des places réservées à la famille de la mariée.

Observant les vitraux, Pauline se perdit dans ses pensées.
Nombre de Sparte s'étaient mariés ou baptisé dans cette chapelle.
Un instant elle s'imagina à la place de Jade, remontant l'allée centrale au bras de son frère pour être unie à l'homme qu'elle aimait depuis 4 ans avant de secouer la tête. Inutile de songer à ce qui n'était qu'un rêve éveillé et de se rentre triste un tel jour.

Se retournant pour voir ce que faisait ses enfants, elle se rendit compte qu'elle n'avait vu ni son frère ni sa soeur et se demanda ce qui pouvait bien les retenir un tel jour.

Le visage soucieux de la damoiselle passa de sa mère à son oncle puis à son cousin endormi dans les bras de ce dernier, attendant le plus patiemment qu'elle pouvait dans les circonstances car, il est un fait connu qu'une future mariée s'inquiète de tout et de rien avant la cérémonie alors qu'elle est béate de bonheur par la suite ! Se préparant au pire tout en espérant le mieux, la jeune fille écouta les demandes du Franc Comte et devint livide avant de réaliser que celui-ci lui faisait une blague. Son teint repris ses douces couleurs alors que l'émotion se dissipait

Il me semblait bien avoir tout fait ! Je m'imaginais déjà une disparition des registres !

La damoiselle de Châtenois eut un sourire malicieux en se rappelant l'épisode ayant créé un immense scandale alors qu'elle avait confié les précieux registres à sa tante Érine, croyant à une attaque ennemie.

La suite l'étonna et entendant que son oncle avait un cadeau, elle fut bouleversée. Il ne la connaissait que depuis le mariage du Comte de Sochaux avec sa mère, mais de suite, une complicité s'était créée et la jeune fille avait été prise sous son aile protectrice, le Franc-Comte ne laissant aucun jeune homme s'en approcher, et Jade se trouvait particulièrement heureuse que Flavien eut réussi à passer ce qu'elle qualifiait de « dispositif de sécurité » entourant sa personne !

La future mariée fouilla donc la poche indiquée de la veste en prenant soin de ne pas réveiller son cousin qui dormait à poings fermés, pour en ressortir un bijou délicat mais finement ouvragé. Son oncle aurait pu conserver ce collier pour sa propre fille mais qu'il eut choisi de lui donner, alors qu'il exprimait son attachement sentimental à l'objet de valeur, la bouleversa et des larmes vinrent perler ses yeux. Impulsivement, elle lui donna un baiser sur la joue et tendit le collier à sa mère pour qu'elle l'aide à le mettre.

Oh ! Mère ! Aidez-moi je vous en prie, je tiens à faire l'honneur à mon oncle de son présent en l'arborant fièrement en ce jour heureux ! Mon cher oncle, je vous suis reconnaissante de ce cadeau et je vous en remercie grandement !

Le collier ornant son cou délicat, l'impatience devint plus forte et la ravissante rousse fit mander un valet pour qu'il trouve le Comte de Salins. Celui-ci revint rapidement, heureusement pour lui, cherchant à se prémunir des foudres de la mariée, afin de l'informer que son maître l'attendait sur le parvis de la chapelle. Le moment était enfin venu !

Nous pouvons nous avancer Mère ! Oncle Goclad, votre fils et vous-même nous feront peut-être l'honneur de nous escorter jusqu'au parvis où le Comte m'attend pour me conduire à mon charmant fiancé ?

Tout sourire, la damoiselle retroussant ses jupes et aider d'une domestique qui s'occupait de la traîne pour ne point salir sa superbe robe, se dirigea à pas lents vers le lieu où sa destinée allait basculer alors qu'elle allait faire le serment de partager sa vie avec un homme qu'elle aimait profondément. Le petit cortège nuptial émergea donc sur le parvis et la jeune fille qui n'avait pas lâché la main de sa mère pendant tout le trajet, lui donna un baiser sur la joue avant de se diriger vers le frère de celle-ci

Mère, je vous remercie de tout ce que vous avez fait pour moi ! Oncle Bobyzz, vous voilà en costume d'apparat et fort élégant ! Quel honneur vous me faites ! Me voilà prête et heureuse de convoler !

Lui donnant à lui aussi un baiser sur la joue, Jade vérifia sa tenue pour une dernière fois... n'ayant à ce moment qu'une seule idée, voir son promis au pied de l'autel !

C’est quelque peu empoussiérés qu’ils étaient parvenus au terme de leur voyage après avoir parcouru la longue distance qui les séparait du domaine de Salins.

Grièvement blessée quelques semaines auparavant, Titannick avait bien failli ne jamais plus assister à aucune cérémonie mais le Très-Haut dans sa grande mansuétude lui avait accordé la guérison et elle entendait bien profiter de tous les instants de cette nouvelle vie.
Nul ne pouvait prédire quand celle-ci s’arrêterait et ces quelques jours passés entre la vie et la mort lui avait soudain faire prendre conscience de la valeur de chaque minute passée avec ceux qu’elle aimait.

Fatiguée par le voyage, elle avait été soulagée de passer les grilles du domaine et c’est avec un plaisir évident qu’elle avait scruté le château n’y notant aucun changement notoire. Il était si bon de se retrouver en territoire connu ! Son regard s’étant posé sur l’aile nord, elle avait repensé avec nostalgie aux longues discussions politiques qui l’avaient entraînée plus d’une fois à sortir de la salle de réunion aux aurores et un sourire s’était dessiné sur ses lèvres. Elle trouverait sans doute l’occasion d’aller y faire un tour !

Consciente soudain de ne pas être très en avance, elle était sortie de sa contemplation et avait souri à son compagnon.

Et bien, je crois que nous sommes arrivés !

Le temps de confier les montures à un palefrenier, elle avait ensuite entraîné Hildéric vers les appartements privés afin qu’ils puissent se rafraîchir.

Je te laisse te préparer. Moi, je me pomponne un peu et je file à la chapelle. On se retrouve là-bas ?

Aussitôt dit, aussitôt fait, elle avait fait une toilette rapide, brossé ses cheveux très malmenés par la poussière des chemins, et enfilé la robe qu’elle avait apportée pour l’occasion.
Elle avait un peu grimacé en voyant que celle-ci était un peu froissée. Certes les voyages à cheval n’étaient pas l’idéal avant une cérémonie de ce genre, mais ma foi, elle n’avait pas eu le choix.
Tirant sur le tissu, tapotant et défroissant, elle avait fini par en obtenir une tenue présentable et s’était dépêchée de prendre le chemin de la chapelle et de s’y faufiler espérant apercevoir sa nièce et la serrer dans ses bras.
Elle n’avait, par ailleurs, pas encore rencontré le promis mais Jade lui en avait si souvent parlé dans ses lettres qu’il lui semblait déjà le connaître. C’était à n’en point douter un homme tout à fait charmant, et il lui tardait de faire sa connaissance.

Fini, la toilette, fini, l’ajustement de la robe, le resserrement des corsets, et tout le tralala. La jeune fille était fin prête et sourit à sa mère.
Tristan, c’est bon, vous pouvez entrer, et complimenter ma tenue. Se tournant devant son frère pour qu’il admire sa tenue, sa coiffure et ses bijoux, elle sourit, contente d’elle. Bien, je pense qu’il est l’heure pour y aller. De fait, sa mère était déjà sortie de la pièce, sans doute lassée par les extravagances de sa fille, et bien tant pis. Elle les ferait attendre encore un peu car la poudre sur son ne n’était point jolie et il lui fallait un peu plus de rouge sur le haut des joues.
Quelques minutes plus tard, ce fut chose faite, et, soulevant sa robe de ses deux mains la jeune fille quitta sa chambre. Arrivée au bas des marches, il n’y avait pas grand trajet jusqu’à la chapelle. Le trajet carrosse serait bref et tant mieux. Bien qu’en général c’était sa mère qui en voyait de toute les couleurs durant les trajets… exemple sur celui-ci…

Tristan, combien de fois ne vous ai-je point dit de ne pas mettre vos pieds sur la banquette ?
Et vous, ma très chère sœur Héloise combien de fois je ne vous ai pas dit de ne point vous mêler de mes affaires…
Maman, tristan est toujours fâché, pas bien hein. Vilain, méchant, t’aime plus !
Guillaume, Par Dieu, retenez votre vocabulaire, vous êtes grossier.
Au moins lui il a de l’avenir, très chère sœur.
Tristan, ne mêlez pas Aurore à ces histoires !
Ca ira Héloise, je sais me défendre contre ce petit freluquet…
Ouais bah je suis le préféré de papa, alors on verra qui sera puni en rentrant.
Pas vrai, m’aime moi papa, moi m’aime ! Maman, papa m’aime moi hein ?
Bien sur Tristan, père nous aime tous, vostre frère a juste tendance à exagérer.
Exagérer ? Vous avez 13 ans et toujours pas promise à quelqu’un…. Alors que moi…
Alors que vous n’avez rien non plus, ne le crois pas Héloise, ce n’est qu’un vil menteur.

Etc etc jusqu’à ce qu’Erine en ait marre et coup la conversation d’une phrase bien placée. Enfin, là le trajet était tant court que la conversation fut finie à ce moment là. Un page vint leur ouvrir la portière et les petites marches, et les jeunes damoiseaux et demoiselles en sortirent. Il y avait déjà du monde sur le parvis et surement encore plus à l’intérieur de l’Eglise. Sans attendre quoi que ce soit et en bonne grande sœur, Héloise prit le bras de Tristan, et lui adressa un sourire mauvais. Il devra se la coltiner toute la cérémonie, pas question de faire des bêtises. Entrant dans la fraicheur de la chapelle, avant de voir arriver le carrosse qui transportait surement sa cousine Jade, elle se dirigea vers la place qui lui était due, un sourire à son père et une inclinaison de la tête à celui-ci en passant proche.

Père, je suis fort heureuse de vous voir ce jour. Puis une moue étonnée en reconnaissant la Dame qui était avec Aymeric lors de la bête présentation des demoiselles, qu’elle n’avait pas du tout aimé. Mais cette femme avait l’air importante dans sa parure. Tant que la jeune fille, dans la nouvelle robe de sa mère, se sentait, petite, minuscule, et tellement banale. Lors, elle se contenta d’aller à sa place, inclinant le visage à l’encontre de Beatrice en passant proche d’elle, et se promettant de creuser l’affaire une fois la cérémonie close. Un regard vers le marié, et Héloise retrouva le sourire. Il avait l’air tant impatient et avait tellement de classe, qu’en son cœur, elle ressentit une énorme jalousie à l’encontre de ce bonheur, qu’elle souhaitait pourtant pour sa cousine.

Cela suffit ! Cessez vos querelles et pressez vous mes enfants!

Quelques choses lui soufflait qu'avec ces enfants-là, la journée risquait d'être longue. Mais elle aurait été bien incapable de dire pourquoi.
Ils s'inclinèrent légèrement face à leur mère.
Une main fine, gantée, se posa sur la manche de Guillaume.

Venez, mes enfants. La Comtesse se saisit de la main de son plus jeune fils. Guillaume eut, tout à coup, l'envie d'être brillant, d'étonner, cette mère qu'il aimait et se plaisait à admirer.

Sur le chemin, qui relie le Château du couple à la Chapelle du domaine, la Comtesse observe les fleurs qui trace sa route et l'arrivée des invités.
Une pointe de nostalgie commençait à s'emparer d'elle, de nombreux mariages s'étaient célébré en sa chapelle, tous plus beaux les uns des autres.
Ces souvenirs ne rajeunissent pas la jeune femme qui tôt ou tard, serait confrontée à un problème bien plus épineux: celui de marier ses cinq enfants.

En arrivant au lieu Saint, la Comtesse passa devant son époux. Elle lui adressa une belle révérence. Non pas par coutume mais par amusement pour lui signifier qu'elle était présente.
Voir Bobyzz arriver avant elle, avait une connotation amusante pour la jeune femme, jamais par le passé cela ne s'était produit.

Elle le précéda, accompagnée de leurs enfants, dans la Chapelle, à la recherche des invités.
D'un côté, il y avait des têtes qui lui semblaient inconnues, certainement, les invités du marié...sauf une, la Duchesse de Bolchen, ici présente, que la Comtesse avait récemment rencontré.
Erine lui adressa un salut de la tête avant de se retourner vers la famille de son époux.

Pauline, Elfriede, Gallena, et quelques amis qu'Erine s'empressa de saluer.

Le Bonjour, vous autres. Belle journée, n'est-ce pas?

La jeune en aurait presque oublier que ses enfants étaient toujours à ses côtés jusqu'à ce qu'elle se retourne vers eux.

Saluez donc, vos cousines. Nous irons nous installer à l'avant, ensuite.

La famille de Salins arriva, qui provoqua un salut sobre chez la Souveraine. Son regard s'attarda même sur cette jeune fille qui avait été parmi d'autres présentée à Aymeric, lors de cette mémorable soirée.

Où était-il, d'ailleurs, ce cousin ? Abonné absent, comme à l'accoutumée. Mais là n'était pas la question en ce jour de noce.

Petite Lara dans ses bras, s'amusait à tirer une petite mèche de cheveux, ce qui ne fesait pas le plus grand des biens. La jeune mère tenta de retirer ses petits doigts sans lui la blesser tout en répondant à Erine qui venait d'arriver.

bonjour aille, oui merveilleuse journée, outch Lara, laisse les cheveux de maman s'il te plait.

Elle salua les enfants d'Erine, réussissant enfin à dégager ses cheveux de jais des mains de sa petite ange.

Ouf oui allons nous installer, le mariage va commencer sous peu.

La petite Sparte alla s'installer, posant la petite sur ses genoux. Elle se retourne pour regarder l'entrée de la chapelle se demandant ce que faisait son mari et attendit sagement son arrivée et celle de la mariée.

Bobyzz entendit Jade lui parler, il se tourna face a elle. Son sourire s'agrandit.

Cette tenue te va à merveille. Tu es radieuse. Le grand jour est enfin arrivé. Je suis triste de savoir que tu vas d'éloigner de la famille mais heureux de savoir que tu as trouvé l'homme de ta vie.

Puis il lui chuchota à l'oreille pour que personne à part elle n'entende :

Tu sais que s'il y a le moindre problème .. un simple pigeon suffira pour que la famille, moi même et mes hommes l'apportions l'aide nécessaire.

Le comte lui tendit son bras pour la mener à l'autel comme elle lui avait demandé quelque temps auparavant.

Elle ne se souvenait pas avoir déjà rencontré la sœur de Leif. Elle avait beau réflechir cela ne lui revenait pas ... mais elle avait hérité d’une mémoire de poisson rouge de son père... Pegasine ayant fait les présentations, Elfriede se contenta de saluer Akina.

Elle salua ensuite sa cousine et vassale Gallena, et sa petite fille.

Bonjour,

Elle lui fit une bise.

Ravie de te voir aussi Gallena, cela fait si longtemps .. revenir à Pontarlier .. je ne sais pas encore mais j’enverrais un pigeon à Crro quand ce sera le moment.

Elle tiqua aux mots que lui adressa le futur marié

Il faudrait encore que je le vois .. ou qu’il daigne donné des nouvelles .. ce qui n’est malheureusement pas le cas .. donc ce n'est guère mieux qu'au début pour ne pas dire pire ..mais nous ne sommes pas la pour parler de lui…

Puis pour changer de sujet...

Pas trop nerveux ?

Elle salua ensuite Erine et ses enfants.

Puis apercevant, Bobyzz, Jade et Katarina sur le parvis. Elle demanda à un page de sonner les cloches afin d’attirer les retardataires. Puis elle remonta l’allée et se plaça devant l’autel, face à l'assistance qui s'intallait tranquillement.

Radieuse ? Les mots du Comte de Salins se répétaient en doux échos à son oreille, certes oui ! Et l'amour sans borne que lui portait l'homme avec qui elle allait unir sa vie, en était la cause. La suite la saisit un instant, bien sûr qu'elle savait pouvoir compter sur sa famille en cas de coup dur, surtout connaissant le paternalisme de ses deux oncle, la damoiselle de Sparte, du moins plus que pour quelques minutes, savait que bien que Flavien assurerait désormais toute sa protection envers elle, le soutien des liens de sang serait toujours présents.

Une volée de cloches retentit dans l'air de cette chaude fin de journée, sentant sa gorge se nouer, les mains de la jeune noble se crispèrent légèrement le temps d'une seconde avant qu'elle n'inspire profondément, prête à franchir ce pas décisif vers son aimé. Donnant un dernier baiser de jeune fille à sa mère, elle lui sourit affectueusement, dans un geste empreint de tendresse pour lui signifier qu'elle était heureuse puis se tournant vers son oncle, le Comte, Jade posa sa main sur le bras de celui-ci pour qu'il la conduise à l'autel.

Je suis prête lui dit-elle sans une once d'hésitation.

Les portes de la Chapelle Saint Sylphaël s'ouvrirent enfin sur la petite assemblée déjà réunie, laissant la chaleur du jour mourant et le regard des badauds pour pénétrer dans le lieu consacré où enfin elle s'unirait au Seigneur de Lignéville. Son regard azur se porta immédiatement sur son promis, et sa seule vue provoqua une vague d'émotions intenses pour sa personne, illuminant le visage délicat de la mariée. C'est d'un pas lent, mesuré et solennel, fermement appuyée contre le bras de son oncle et son regard fixé sur Flavien que la ravissante rousse s'avança dans l'allée, franchissant ainsi l'espace qui la séparait de son bien-aimé, irradiant de bonheur, souriant aux invités, comblée qu'ils assistent à leur bonheur !

Flavien avait maladroitement mis le doigt sur un point sensible, et il fut soulagé que la vicomtesse et officiante change de sujet. Suite à la question, il répondit sereinement, malgré une nervosité de plus en plus présente!

Eh bien, pour le moment, je me porte plutôt bien! Je me languis surtout de voir Jade entrer dans la chapelle!

L'invitation de Flavien à entrer déjà faite, un servant vint prévenir le jeune homme de l'arrivée prochaine de Jade, il pénétra dès lors aux côtés de sa soeur à l'intérieur de la chapelle de Salins. Passant les rangs des invités un par un, il sentait les regards se poser sur lui, et le jeune frayner faisait son possible pour avoir fier allure et plaire à la famille de sa promise. Il savait et avait appris depuis sa plus tendre enfance, que la première impression conditionnait la relation future avec les Spartes!
S'enfonçant de plus en plus dans l'édifice, son corps se crispait et l'appréhension faisait son apparition! Une fois proche de l'autel, il jeta un regard complice et doux à sa soeur, qui représentait surement le moment le plus intime et émotionnel qu'ils aient connu ensemble! Pendant ce temps, Munella partait s'asseoir dans les premiers rangs.
Désormais, le futur marié attendait consciencieusement et difficilement sa compagne! En effet les secondes lui paraissaient être des heure, et le bonheur de voir LA plus belle demoiselle de l'empire devenir sa femme le combler bien plus que tout autre chose..
Une fois devant l'autel, il ne savait comment réagir! Faire une blague... Non.. Se tourner et affronter les regards... Non plus... peut et....
Sa réflexion d'homme stressé n'eut le temps d'aboutir, que les deux lourdes portes de la chapelle s'entrouvrirent et laissèrent apparaitre les rayons du soleil, puis (j'insiste sur le puis), alors que les portes avaient continué de s'ouvrir, sa Jade, apparu à ses yeux, cachant les rayons et irradiant l'espace de sa beauté éclatante et fulgurante! Elle avançait aux côtés de son oncle, le regardant puissamment dans les yeux, le faisant une fois de plus succomber!
Puis enfin en face de lui, la cérémonie pouvait commencée, et la nouvelle vie de Flavien débutait..

Pauline vit arriver Erine et ses enfants.
Elle salua la Comtesse d'un signe de tête avant de tourner vers les plus jeunes.

Bonjour à vous tous.
Il est bien dommage que nous n'ayons point le temps de nous voir autrement que lors de ce genre d'évènement.

Les grandes portes de la chapelle s'ouvrirent et Jade pénétra dans l'édifice au bras de Bobyzz.

La jeune mariée était resplendissante de bonheur.
Pegasine suivit du regard la lente ascension vers l'Autel avant de chercher des yeux ses enfants. Ceux-ci étaient sagement assis sur leur banc.
Pas loin la jeune femme vit son amie Sewen. Il y a un moment qu'elle ne l'avait pas vue et elle espera un instant arriver à la voir à la sortie de la chapelle.
Elle lui fit un discret signe de tête avant de regarder de nouveau les futurs mariés se retenant de soupirer une nouvelle fois en s'imaginant devant l'autel.

Ses pas l'ayant menée à son aimé, la noble laissa le bras de son oncle alors que celui-ci déposait la main de Jade dans celle du jeune Von Frayner, adressant un sourire reconnaissant au Comte d'avoir fait office de père en ce jour mémorable, tentant de repousser de son esprit l'absence de certains.

Jamais, elle n’avait été plus fière d’être aux côtés de Flavien ! Sous peu, elle deviendrait son épouse et anticipait ce moment avec une joie immense. Son cœur battant à toute allure, la damoiselle de Sparte lui sourit, ne pouvant s'empêcher de le trouver encore plus séduisant qu'à l'habitude, se sentant fondre sous son regard ! Ses joues un peu roses sous l'émotion et aussi fort probablement dû à toute la tension d'avant le mariage, Jade s’approcha de l’oreille de son promis, lui serrant fermement la main, pour lui murmurer

Je vous aime Flavien !

Et le sourire qui orna son visage délicat suite à sa déclaration ne pouvait mentir au futur marié ! Reprenant quelque peu ses esprits, la jeune fille se tourna vers la diaconesse, et d'un geste discret, lui indiqua qu'elle était désormais prête à être unie au jeune homme qu'elle aimait sincèrement.

Séwen sursauta a l'ouverture des portes et la clarté qui y entra lui fit plisser ces yeux..
elle distingua enfin tout les visages qui regardaient en sa direction..non pas sur elle mais sur la Reine de la journée, son amie Jade..

elle vit ainsi le grand sourire que lançait a son intention son amie Pégasine, et cela lui fit plaisir, elle espérait la retrouvé plus tard, et discuter aussi avec ces connaissances qui venaient de Pontarlier.

elle regardas ensuite vers l'autel, suivant l'avance de Jade du regard, elle trouvait bien belle, et se dit qu'elle avait bien travaillé... elle sourit puis se remémora, son mariage d'ont elle avait mit fin.

Séwen se dit qu'elle avait eut de la chance de ne pas retomber dans les mailles du mariage, avant de connaître son doux ami TurAnge, comme elle se plaisait a lui dire..

ces enfants lui manquait en voyants ceux de son ami Pégasine, si sage...

elle ne manquerait pas de les embrasser eux aussi..

La duchesse avait attendu que tout le monde prenne place et que le silence se fasse dans la chapelle.

Mes chers amis, bienvenue dans la maison du Très-Haut... Pour assister au mariage de Jade de Sparte Von Dumb et de Flavien Von Frayner ...

Elle regarda les futurs époux en souriant.

Nous allons commencer cette cérémonie par la confession, et je vous invite tous à confier en silence, en cet instant, vos fautes au Très Haut.

Je confesse à Dieu tout puissant,
à tous les Saints,
et à vous aussi, mes amis,
parce que j'ai beaucoup pêché,
en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous le Saints,
et vous aussi, mes amis,
de prier le Créateur pour moi.
Que le très haut nous accorde le pardon,
l'absolution de tous nos pêchés.

En silence, avait dit la diaconesse. De toute façon, la Souveraine ne le faisait jamais autrement. Elle récita donc dans sa tête, avant de songer aux fautes dont elle se repentait, les remettant entre les mains du Très Haut.

Je confesse à Dieu tout puissant,
à tous les Saints,
et à vous aussi, mes amis,
parce que j'ai beaucoup pêché,
en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous le Saints,
et vous aussi, mes amis,
de prier le Créateur pour moi.
Que le très haut nous accorde le pardon,
l'absolution de tous nos pêchés.

La cérémonie débutait et l'émoi qui avait gagné la future mariée, peu à peu se dissipait. Jetant à l'occasion des regards discrets vers cet homme qui sous peu serait son époux, son coeur n'en battait que plus fort mais d'une façon plus sereine que celui de l'anxiété d'avant le mariage. À vrai dire, soulagée était le mot qui convenait le plus en la circonstance, ayant voulu à tout prix être impeccable et surtout magnifique, Jade avait eu toute satisfaction en voyant l'expression du visage de son promis dirigé vers elle !

Elle eut un sourire pour Elfriede alors qu'elle demandait une confession silencieuse des péchés, se recueillant en songeant à ceux-ci, la jeune fille joignit les mains et ferma les yeux, tête baissée pour réciter le texte désormais connu par coeur

Je confesse à Dieu tout puissant,
à tous les Saints,
et à vous aussi, mes amis,
parce que j'ai beaucoup pêché,
en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous le Saints,
et vous aussi, mes amis,
de prier le Créateur pour moi.
Que le très haut nous accorde le pardon,
l'absolution de tous nos pêchés.

Sa confession terminée, la noble releva la tête et, dans le silence respectueux du recueillement, sa main rejoignit celle de Flavien pour une douce étreinte.

Pegasine se recueillit, récitant mentalement le credo ainsi que ses pêchés.

Je confesse à Dieu tout puissant,
à tous les Saints,
et à vous aussi, mes amis,
parce que j'ai beaucoup pêché,
en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous le Saints,
et vous aussi, mes amis,
de prier le Créateur pour moi.
Que le très haut nous accorde le pardon,
l'absolution de tous nos pêchés.

Quoi de plus merveilleux, à peine était elle arrivée aux côtés de Flavien que celle-ci lui déclarait une nouvelle fois son amour, avec un je t'aime plein de douceur et de profondeur! Puis, n'ayant pas le temps de répondre, voilà que la cérémonie débutait. Elfriede demanda aux invités de réciter le crédo, ce qu'il fit à voix basse, laissant légèrement apparaitre des brides de mots au travers de ses lèvres.

Je confesse à Dieu tout puissant,
à tous les Saints,
et à vous aussi, mes amis,
parce que j'ai beaucoup pêché,
en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous le Saints,
et vous aussi, mes amis,
de prier le Créateur pour moi.
Que le très haut nous accorde le pardon,
l'absolution de tous nos pêchés.

Les yeux dans les yeux, il attendait la suite du mariage, alors qu'il commençait à angoisser, sentant le moment fatidique approcher!!

Elle avait pensé aux mauvaises pensées qui lui venait envers certaines personnes. Elle ferma les yeux esperant qu'on les lui pardonnerait puis les rouvrit et d'une voix calme :

Nous allons maintenant réaffirmez notre foi en récitant le CREDO Aristotélicien,

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

La confession récitée dans sa tête se voyait parfois reprise en écho par les quelques bribes échappées des lèvres du futur marié et alors qu'elle échangeait un regard tendre avec Flavien, la jeune noble crût percevoir un peu de nervosité dans les yeux de son promis qu'elle aimait tant contempler. Instinctivement, sa main qui était posée sur la sienne se resserra en une douce étreinte, geste doux se voulant une preuve discrète de son amour alors qu'un sourire chaleureux se dessinait sur son ravissant minois.

À la demande de sa cousine Elfriede, d'une voix forte mais posée, Jade joignit sa voix à l'assemblé en récitant le credo

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Le début de la cérémonie l'avait calmée, la jeune fille s'était montrée anxieuse avant d'entrer dans la chapelle mais paraissait beaucoup plus sereine désormais, le regard de son promis ayant réussi à l'apaiser comme toujours.

Une fois lavé de ses péchés aux côtés de sa compagne, celle-ci semblait plus détendue que lors de la préparation du mariage. Flavien sentit une légère pression dans sa main! Jade le regardait, et comme pour le rassurer, cette petite étreinte représentait son amour, et le fait que c'était pour toujours. Il la regarda avec sourit, et lui répondit discrètement.
Interrompu, l'heure du crédo arriva et il le récita à voix haute

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Une fois cela fait, bercé par l'allure de la cérémonie, le jeune homme était malgré tout presser du lui passer la bague au doigt...

» Bapteme de Jade von Dumb de Sparte